Anna Lena Schiller a grandi dans la Lande de Lunebourg au milieu des vaches et des prairies. Elle a ensuite vécu aux États-Unis, au Canada et en Scandinavie, où elle a fait des études dans le domaine des secours au niveau international. De retour en Allemagne, elle a fait de ses idées graphiques sa profession et a influencé à ses débuts le monde de l’enregistrement graphique en Allemagne. Depuis 2008 à Berlin, et maintenant à Hambourg, elle possède son propre studio appelé VISUALESDENKEN.
Idayat Hassan est responsable de programme au Centre pour la démocratie et le développement en Afrique de l’Ouest (CDD), où elle aide à développer et à mettre en œuvre des projets visant à promouvoir l’autonomisation et la démocratisation en Afrique de l’Ouest. Avant de rejoindre le CCD, Idayat était coordinatrice régionale adjointe au sein du Mouvement contre la corruption au Nigéria, une organisation qui chercher à éradiquer la corruption et la pauvreté au Nigéria.
Abdulrazaq O. Hamzat travaille dans le domaine de la paix transformationnelle. Il était à la tête de la Mission du Nigéria auprès de la Commission internationale des droits de l’homme (IHRC), en tant qu’ambassadeur du Nigéria entre 2011 et 2016. Il a été promu en décembre 2015, et également nommé sous-secrétaire général pour l’IHRC avant de démissionner pour lancer la Foundation for Peace Professionals.
Professeure associée à l’École d’ingénierie et de gestion d’Yverdon-les-Bains en Suisse romande, Véronique Sikora apporte à la conférence TIP sa passion pour le partage des connaissances et plusieurs années d’expérience multiculturelle dans le domaine de la communication et de la formation.
Le Dialogue de Caux sur la terre et la sécurité 2019
27 - 30 juin 2019
04/07/2019
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27 - 30 juin 2019
Depuis 2013, activistes, expert-e-s, exploitant-e-s de la terre et leaders hommes et femmes se rassemblent lors du Dialogue de Caux sur la Terre et la Sécurité pour explorer le potentiel de la restauration des terres dans la construction de la paix. Cette année, du 27 au 30 juin 2019, l’accent est mis sur trois thèmes majeurs : la gouvernance, l’environnement et la finance. La conférence est rythmée par les séances plénières, les ateliers, les groupes de discussions et les moments de réflexion et de rencontre.
Jeudi 27 juin, la première séance plénière retrace l’histoire de Caux et invite à réfléchir aux futures initiatives pour protéger l’environnement. Antoine Jaulmes, membre du conseil et ancien président d’Initiatives et Changement Suisse, fait le lien entre la mission historique de l’organisation – la réconciliation– et la conférence sur la restauration de la terre. « La sécurité humaine dépend de la sécurité des sols » poursuit Luc Gnacadja, ancien Secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD). L’attention se tourne ensuite vers le Kenya, avec l’intervention de Mukhtar Ogle, officier exécutif du président du Kenya, et l’Inde.
Conrad Sangma, gouverneur du Meghalaya, en Inde, et Chris Evans, membre d’Initiatives et Changement et agriculteur, abordent l’histoire de l’Etat du Meghalaya. La création de cet Etat est une réussite exceptionnelle face à la prévision d’un conflit séparatiste violent. Deepak Jadav donne sa perspective comme activiste engagé dans une association locale en Inde, Grampari. Ces présentations permettent de mieux comprendre l’impact de cette conférence dans le monde et de souligner les initiatives qu’elle permet de faire émerger.
Les thèmes de l’environnement et de la gouvernance apparaissent de façon centrale dans les séances plénières et ateliers. Ils sont centraux dans les projets et fondations, ainsi que dans les discours et analyses. C’est le cas de la fondation d’Elisabeth Labes qui travaille avec les communautés pour la protection des orangs-outans (Borneo Orangutan Survival Foundation). Sophie Howe, commissaire pour les générations futures dans le pays de Galles, montre comment les principes directeurs de la loi de 2015 du Pays de Galles liée aux générations futures peuvent inspirer d’autres législations. Ces principes sont ambitieux, ils prennent notamment en compte l’environnement, la culture et le bien-être.
Vendredi 28 juin 2019, le concept de résilience dans le contexte du changement climatique est étudié. Ce concept renvoie à la capacité d’adaptation à de nouvelles conditions aux niveaux locaux, nationaux et mondiaux. Ainsi, alors que l’organisation BioRegional de Sue Riddlestone se concentre sur le niveau local pour promouvoir un mode de vie durable, Roger Leakey, vice-président de la Fondation Internationale pour les Arbres (International Tree Foundation), s’intéresse à l’agroforesterie à une plus grande échelle.
La réhabilitation des terres est également au cœur du discours de Peter Bucher, officier du programme en développement sur l’agriculture de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Il partage ici sa passion pour le sol, la terre et met en avant notre connexion à celle-ci. « Nous faisons partie de la nature et nous avons un rôle à jouer dans cet écosystème » ajoute Christian Shearer, Président-directeur général de Regen Network. Regen Network est une plateforme qui vise à mettre en relation agriculteurs et agricultrices et entreprises, en utilisant la blockchain.
Cette dernière intervention fait le lien avec le troisième thème central de la conférence abordé lors de la journée du samedi 29 juin : la finance. Comment valoriser les écosystèmes ? Si nous avons les solutions pour les protéger, comment les mettre en place ?
Louise Brown, coordinatrice du Fonds pour les changements climatiques en Afrique à la Banque africaine de développement, parle du potentiel du Mécanisme relatif aux Avantages d'Adaptation (Adaptation Benefits Mechanism, ABM). Ce mécanisme permet de certifier et de valoriser les avantages sociaux, économiques et environnementaux des activités d'adaptation. Il apparaît alors comme un outil efficace et innovateur pour mobiliser de nouveaux financements en provenance des secteurs public et privé pour des projets d'adaptation au changement climatique. Alan Laubsch, Directeur de Generation Blue, poursuit la séance en expliquant comment créer une économie positive. « Nous pouvons passer d’une économie extractive à une économie régénératrice », assure-t-il.
Au cœur de cette discussion se trouve l’idée de récompenser les activités de conservation et de régénération pour attirer les investissements. Utiliser les nouvelles technologies comme la blockchain, qui connecte directement les agriculteurs et agricultrices et les investisseurs, est un changement remarquable vers plus de transparence et d’efficacité.
Lors de la dernière séance plénière du dimanche 30 juin, les intervenant-e-s reviennent sur ces quelques jours. Ils abordent les interventions, l’avenir de la conférence ainsi que les deux programmes parallèles : le programme des leaders émergents et l’Académie d'été sur la Terre, la Sécurité et le Changement Climatique, organisée en partenariat avec le Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP).
Claude Bourdin, coordinateur du Dialogue Entre Agriculteurs, un programme d’Initiatives et Changement International, met en avant le lien entre le développement personnel et le développement rural. « Ce n’est pas qu’une question de techniques, c’est aussi une question d’engagements, de motivations ». Sa présentation et celle de Pierre Lokeka, un agriculteur de la République Démocratique du Congo, montrent en quoi ce lieu est unique. Il permet la rencontre de personnes passionnées dans un cadre propice à la discussion et à l’ouverture au changement.
« La meilleure technologie pour combattre le changement climatique n’est pas la technologie », poursuit Anna Brach, co-directrice avec Alan Channer de l’Académie d’été. Combattre le changement climatique requiert en effet la collaboration des personnes et le partage des connaissances. Ces deux éléments sont au coeur de l’Académie et participent à son succès. Ce succès a été souligné par l’intervention de deux des dix-huit participant-e-s, du Kenya et de Syrie.
Et maintenant, quelle est la prochaine étape ? Le programme de l’Académie d’été 2020 est déjà en préparation et les participant-e-s témoignent des changements qu’ils ressentent au niveau personnel. Ils souhaitent désormais mettre en œuvre ce qu’ils ont appris au niveau de leurs communautés. Des réseaux se créent et des collaborations sont amorcées. L’attention doit maintenant se porter vers le partage de l’information et la prise d’action en concertation avec les communautés locales.
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Tom Duncan est le PDG de Earthbanc et s’intéresse passionnément à la résolution de problèmes et à l’approche systémique et stratégique de la finance verte et des technologies financières, notamment da...
Nhat Vhuong est un consultant en marketing digital et un entrepreneur social qui s’est passionnément investi dans la lutte contre la pénurie d'eau. Réfugié vietnamien ayant grandi en Suisse, il a trav...
« Notre objectif à Meghalaya est de construire une économie à faible émission de carbone grâce à la mobilisation et à l’engagement des communautés, » a déclaré Conrad Sangma, le premier ministre de Me...
Vice-présidente de la Fédération internationale pour les droits de l’homme (FIDH) et directrice exécutive de la Fondation Armanshahr, fondée en 1996, Guissou Jahangiri et une pionnère dans le domaine des droits humains et des droits des femmes, et une militante culturelle. Elle a travaillé pendant 15 ans comme journaliste pour le Courrier International, couvrant l’Iran, l’Afghanistan et l’Asie centrale.
Dominique de Buman est un politicien suisse qui est actif sur la scène politique depuis 1986, lorsqu’il a travaillé en tant que Conseiller municipal de son canton natif à Fribourg pour la première fois. Impliqué aussi depuis 1988 dans l’un des principales partis politiques suisses – le Parti démocrate-chrétien – il en a été élu vice-président en 2004 et a servi le parti jusqu’en 2016. Au parlement national suisse, Mr. de Buman travaille depuis 2003 en tant que Conseiller national.
Josephine A. Apira, née et élevée en Ouganda, est actuellement une réfugiée au Royaume Uni. Elle est une militante pour les droits de l’homme, et la président de l’Initiative de Développement durable en Ouganda (USDI). En 1986, Josephine dirigeait le programme de la Banque mondiale pour la reconstruction régionale en l’Ouganda du nord, lorsque le président Museveni est venu au pouvoir.
Anik Asad est un anthropologue, un travailleur social très actif et un militant pour les Droits de l’homme, travaillant pour l’avancement des personnes les plus marginalisées du Bangladesh. Il a commencé sa carrière en tant qu’académicien d’anthropologie dans une université publique, mais a finalement changé de carrière avant de devenir travailleur social et militant pour les droits de l’homme, pour pouvoir poursuivre son engagement envers les personnes les plus marginalisées du Bangladesh ; il voit l’avancement de la société d’une perspective mondiale anthropologique.
Suchith Abeyewickreme est un formateur international en consolidation de la paix, dialogue interreligieux et éducation éthique avec plus de dix ans d’expérience dans divers contextes. Il est formateur dans le cadre du programme « Learning to Live Together » (Apprendre à vivre ensemble) d’Arigatou International, et a dirigé des formations dans plus de 15 pays.