Willi Studer est un coach organisationnel basé dans la région lémanique. Profondément enraciné dans les Alpes suisses, ayant grandi et étudié dans la région de Zurich, il a ensuite vécu pendant 7 ans à Paris. Willi est citoyen suisse et français. Il a plus de 20 ans d'expérience dans le développement organisationnel et le changement transformationnel. Les personnes qui connaissent son travail le qualifient d'ingénieur de l'humain, apportant une aide réelle et rapide.
Après des études de commerce et de marketing, 10 ans d’expérience dans le secteur privé (communication, négociation et organisation d’événements), Carole de Bazignan entre dans le monde du développement et de l’humanitaire par la coordination de projets d’accès à l’eau potable et à l’éducation. Elle y fait de la gestion de projet, conçoit et met en œuvre la stratégie au sein de différentes structures, la communication, la formation et la recherche de partenariats.
Après une licence et une maîtrise en art dramatique à l’Université Libanaise, Michel Abou Khalil est devenu un acteur connu dans son pays. Il a obtenu son doctorat en littérature française à l’Université Arabe de Beyrouth et a travaillé comme attaché culturel à l’Ambassade de Suisse au Liban. Aujourd’hui il dirige l’association SWISS MADE CULTURE qui célèbre la Suisse culturelle en dialogue avec le monde.
Ne sous-estimons pas la force du développement intérieur
Par Ignacio Packer, Directeur exécutif Caux Initiatives et Changement
11/09/2023
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Par Ignacio Packer, Directeur exécutif Caux Initiatives et Changement
L’instauration d'une paix durable constitue l'une des quatre priorités du mandat 2023-2024 de la Suisse en tant que membre du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU). La Suisse met tout en œuvre pour assurer le respect des droits humains et la participation égale des femmes aux processus de paix.
La résolution 1325 du Conseil de sécurité de l'ONU reconnaît que les efforts en matière de maintien de la paix et de sécurité s’inscrivent dans la durée lorsque les femmes sont impliquées au même titre que les hommes dans la prévention de conflits armés, l’acheminement de l’aide et participent pleinement aux accords de paix. La mise en œuvre de cette résolution a connu de nombreux succès, mais aussi des échecs.
La réalisation de progrès transformateurs dans le cadre de l'agenda Femmes, Paix et Sécurité (FPS) implique de reconnaître et de prendre en compte la domination historique des hommes dans la prise de décision et de s'attaquer aux dynamiques de pouvoir intergénérationnelles. Le nouvel agenda pour la paix, une contribution essentielle des Nations unies à la préparation du Sommet de l'avenir en 2024, répond à cette préoccupation. L'investissement dans l'égalité des sexes et l'élimination de toutes les formes de violence à l'égard des femmes et des filles seront également annoncés lors du sommet des Nations unies sur les objectifs de développement durable, les 18 et 19 septembre, en tant qu'initiative transversale visant à accélérer la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement. Il ne peut s'agir de simples initiatives recyclées.
(photo: Leela Channer)
Malheureusement, la continuité de l’élan vers l’avant de l'agenda FPS reste incertaine. L'augmentation de la participation des femmes aux opérations de paix peut s'avérer politiquement populaire, mais le refus intentionnel et le manque de connaissances érodent le soutien à d'autres mesures de l'agenda FPS.
Le Caux Forum de juillet 2023 dédié à la thématique de la confiance et de l’intégrité dans la démocratie et organisé par Initiatives et Changement, s'est penché sur les réactions négatives à l'égard des institutions démocratiques dans de nombreuses régions du monde. Les discussions ont porté sur les implications de ce retour en arrière pour l'égalité des sexes et l’avenir de la paix, ainsi que sur les stratégies visant à contrer efficacement la résistance croissante contre les droits des femmes.
Le changement climatique, la pandémie de COVID-19 et la guerre en Ukraine sont cités comme les raisons de l'absence de progrès dans la réalisation des ODD, mais ce qui nous manque également, c'est la capacité intérieure à faire face à notre environnement et à nos défis de plus en plus complexes. Le développement des capacités intérieures dont nous avons toutes et tous besoin pour leur mise en œuvre est le point de départ de l'initiative sur les objectifs de développement intérieur. La confiance, la tolérance et la transparence sont essentielles pour transformer les structures et soutenir le renouveau de la bonne gouvernance et de l'intégrité dans la vie publique. Ces valeurs sont faciles à défendre, mais beaucoup plus difficiles à mettre en pratique.
Lorsqu'il s'agit d'instaurer la paix et la sécurité dans le monde, nous avons trop souvent des œillères qui nous empêchent de reconnaître l’importance des compétences cognitives et émotionnelles. Le changement personnel et le changement global vont pourtant de pair. Chacun-e d'entre nous a le pouvoir et la responsabilité de réfléchir et d'aligner ses actions sur ses valeurs. En tant que membre du Conseil de sécurité des Nations unies, la Suisse jouera, je l'espère, un rôle de premier plan dans le soutien au développement des capacités, des compétences et des qualités nécessaires à l'épanouissement personnel. Il s'agit là du meilleur accélérateur possible pour atteindre les ODD ainsi que la paix et la sécurité mondiales.
Dans la perspective du 25e anniversaire de la résolution 1325 en 2025, la Suisse devrait envisager cet accélérateur pour remédier à la complaisance fondée sur la popularité apparente de l'agenda Femmes, Paix et Sécurité et stimuler l'intensification des efforts pour assurer la viabilité à long terme de la mise en œuvre de cet agenda.
Ines Mokdadi est actuellement professeure agrégée d'anglais à l'ISEAH en Tunisie et s'est spécialisée en linguistique appliquée. Ses recherches se concentrent sur l'analyse critique du discours et les dynamiques de pouvoir. Elle travaille également en tant que traductrice et interprète indépendante et a été assistante Fulbright d'enseignement en langue étrangère (FLTA) à l'Université de Notre Dame, États-Unis (2020-2021).
Ines Mokdadi est actuellement professeure agrégée d'anglais à l'ISEAH en Tunisie et s'est spécialisée en linguistique appliquée. Ses recherches se concentrent sur l'analyse critique du discours et les dynamiques de pouvoir. Elle travaille également en tant que traductrice et interprète indépendante et a été assistante Fulbright d'enseignement en langue étrangère (FLTA) à l'Université de Notre Dame, États-Unis (2020-2021).
Balqees Aldeek, originaire de Palestine, est une personne dynamique dotée de solides compétences. Diplômée en langue et littérature anglaises, elle possède des compétences exceptionnelles en matière de communication interculturelle. Son expérience en tant qu'ancienne élève d'un programme d'échange a renforcé sa capacité d'adaptation interculturelle, tandis que ses rôles de présentatrice de journal télévisé et d'enseignante ont mis en évidence ses capacités d'engagement, notamment en matière de coordination, de collecte de fonds, de conformité et d'évaluation de la qualité.